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Atlas des territoires d’intérêt pour la conservation dans les Basses-terres du Saint-Laurent – Rapport méthodologique version 2, incluant la région de l’Outaouais

Résumé

L’un des projets indiqués sous le thème de la conservation de la biodiversité du Plan d’action Saint-Laurent est l’élaboration d’un plan intégré de conservation des milieux naturels et de la biodiversité du Saint-Laurent. Pour les Basses-terres du Saint-Laurent, il a été convenu dans un premier temps de produire un atlas des territoires d’intérêt pour la conservation afin de déterminer les sites où les besoins de conservation sont les plus criants. Les cibles de conservation (filtre grossier) retenues sont les milieux forestiers, les milieux humides, les milieux ouverts (friches, cultures pérennes) et les milieux aquatiques. Ce document méthodologique expose la démarche soutenant la production de cet atlas.

Pour chacun des éléments composant les cibles retenues, des sites à considérer pour la conservation ont été déterminés jusqu’à l’atteinte d’un seuil de 20 % de représentativité par unité spatiale de référence (p. ex., contextes de mise en place). Pour y parvenir, une sélection des milieux ayant une plus haute valeur de conservation a été réalisée, soit ceux qui hébergent des occurrences prioritaires et des habitats essentiels d’espèces en péril, des aires protégées, des écosystèmes forestiers exceptionnels et des sites irremplaçables. Des analyses de priorisation multicritère ont ensuite été effectuées si le seuil de 20 % de représentativité n’était pas atteint après l’analyse de sélection. De plus, s’ajoutent des éléments ponctuels d’importance pour la biodiversité (filtre fin), à savoir des habitats ou des occurrences reconnus scientifiquement qui ne sont pas considérés dans l’analyse des cibles de conservation. On parle ici de milieux aquatiques exceptionnels associés au couloir du Saint-Laurent (p. ex., des frayères), des alvars, des colonies d’oiseaux, des éléments fauniques (p. ex., des sites de nidification de l’hirondelle de rivage et du martinet ramoneur) et des occurrences floristiques d’importance. Enfin, une analyse multicible a été produite afin de déterminer des territoires où se concentrent des sites d’intérêt déterminés pour les cibles de conservation du filtre grossier.

Les données géospatiales associées aux sites d’intérêt déterminés dans le présent Atlas sont disponibles. Les utilisateurs pourront donc les consulter pour connaître de façon plus précise la répartition spatiale des sites d’intérêt et la valeur de conservation associée à chacun. Les utilisateurs pourront ainsi adapter l’analyse de ces données à leur réalité territoriale et en fonction d’objectifs particuliers.

La conservation des milieux naturels et des espèces en situation précaire étant une responsabilité partagée, le présent Atlas permettra de rejoindre les priorités des nombreuses organisations qui oeuvrent dans le domaine de la conservation des milieux naturels dans les Basses-terres du Saint-Laurent, soit les organismes de conservation, les municipalités, les municipalités régionales de comté (MRC), les organisations gouvernementales et les institutions académiques. De plus, comme l’Atlas se veut un outil d’aide à l’aménagement du territoire, l’élaboration de stratégies de conservation des milieux naturels permettra d’orienter les actions concrètes aux endroits où les besoins sont les plus pressants. Il sera, entre autres, utile à la préparation des plans régionaux des milieux humides et hydriques qui devront être produits suivant l’entrée en vigueur de la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques.

 

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