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Apports fluviaux

Les apports fluviaux accrus en carbone organique et en éléments nutritifs associés aux activités anthropiques peuvent entraîner un phénomène d’eutrophisation dans les estuaires et les zones côtières. Cette eutrophisation peut engendrer la prolifération d'algues toxiques ou nuisibles ainsi que le développement de zones hypoxiques et acidifiées pouvant menacer la santé du Saint-Laurent. Les participants conviennent de mieux comprendre et d’évaluer la contribution des apports fluviaux sur l’hypoxie, l’acidification et l’apparition d’algues toxiques dans l’estuaire.

Projets 2021-2026

Comprendre comment la matière organique contribue à l’hypoxie et à l’acidification dans l’estuaire du Saint-Laurent

L’eutrophisation découle de l’augmentation de la charge en nutriments et de matière organique dans un milieu aquatique. L’eutrophisation a de nombreuses conséquences indésirables, dont l’intensification de la prolifération d’algues toxiques/nuisibles, le développement de zones hypoxiques (en manque d’oxygène) et l’acidification des eaux dans l’estuaire du Saint-Laurent. Ces conséquences peuvent être amplifiées dans un contexte de changements climatiques.

Ce projet vise à évaluer la contribution des apports fluviaux et des rivières sur l’hypoxie, l’acidification et l’apparition d’algues toxiques dans l’estuaire du Saint-Laurent.

Pour le projet 2021-2026, l’analyse et l’interprétation des données recueillies ainsi que le développement et l’utilisation d’un modèle biogéochimique se poursuivront. Nous tenterons de valider l’hypothèse des conséquences de l’augmentation des apports de nutriments et de matière organique venant du bassin versant sur la dégradation de la qualité de l’eau et des habitats de l’estuaire du Saint-Laurent.

Projets 2016 - 2021

Comprendre comment la matière organique contribue à l’hypoxie et à l’acidification dans l’estuaire du Saint-Laurent

Les cours d’eau qui se jettent dans l’estuaire du Saint-Laurent entraînent des sédiments et de la matière organique vers ses eaux profondes. La production primaire (en milieu aquatique, il s’agit surtout de la production de plancton) génère également de la matière organique qui atteint les mêmes eaux profondes. À cet endroit, cette matière se dégrade et l’on observe une diminution de la concentration en oxygène et une acidification de l’eau. Les conditions dans cette zone deviennent difficiles pour la vie aquatique.

Au cours de ce projet, nos scientifiques cherchent à mieux comprendre comment la matière organique contribue à l’hypoxie (manque d’oxygène) et à l’acidification des eaux profondes de l’estuaire du Saint-Laurent. Ils tentent de préciser l’origine de cette matière organique dissoute et particulaire et de recommander, si possible, sa réduction à la source. 

Les mesures recueillies dans le cadre du projet permettent également d’améliorer la justesse du modèle biogéochimique 3D. Deux articles scientifiques découlent de ce projet.

Hudon C., Gagnon P., Rondeau M., Hébert S., Gilbert D., Hill B., Patoine M., Starr M. Hydrological and biological processes modulate carbon, nitrogen and phosphorus flux from the St. Lawrence River to its estuary (Quebec, Canada). Biogeochemistry, 135 (3) (2017), 251-276 (En anglais seulement)

Lebeuf, M., Maltais D., Larouche P., Lavoie D., Lefaivre D., Starr M. et Scarratt M. 2019, Recent distribution, inventories and temporal trends of suspended particulate matter in the St. Lawrence Estuary, Canada. Regional Studies in Marine Science, Volume 29. (En anglais seulement)