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Rendez-vous Saint-Laurent 2021

Programmation et liens vers webinaires

Webinaire 1 : Portrait global de l'état du Saint-Laurent 2019 et grands enjeux

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Le Saint-Laurent s’améliore : doit-on être enthousiaste ou prudent? – Nadine Kadri, ECCC

Mis à jour tous les cinq ans par le groupe de travail Suivi de l’état du Saint-Laurent, le Portrait global de l’état du Saint-Laurent permet d’établir un diagnostic quant à l’état du fleuve. Les faits saillants de l’édition 2019 seront présentés.

Programme Suivi de l’état du Saint-Laurent : le défi du temps! – Caroline Anderson, MELCC

La tenue du Rendez-vous Saint-Laurent constitue une occasion pour explorer des pistes permettant d’améliorer le programme Suivi de l’état du Saint-Laurent (PSESL). Alors que les éditions de 2013 et 2016 tentaient de relever le défi de l’intégration de l’information et de l’utilisation d’indicateurs synthétiques, l’édition de 2021 se penchera sur la représentation des tendances temporelles, sur les mesures indicatrices qui changent dans le temps, ainsi que sur les indicateurs émergents.

Enjeu du Saint-Laurent : la contribution des apports fluviaux en nutriments et des matières organiques à l'acidification de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent – Michel Starr, MPO

L’acidification des océans (AO) est une nouvelle menace à la santé des écosystèmes aquatiques. Bien que l’AO soit un processus global associé à l’augmentation du CO2 atmosphérique, ce phénomène est grandement amplifié dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. Cette présentation fera le point sur l’état de l’acidification des eaux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent et sur ses conséquences sur l’écosystème, de même que sur les causes de l’amplification de ce phénomène dans nos eaux côtières, et notamment sur la contribution des apports fluviaux en nutriments et des matières organiques.

Défi Saint-Laurent : microplastiques/macroproblèmes – Cécilia Mélé, Stratégies Saint-Laurent

Stratégies Saint-Laurent vous propose le Défi Saint-Laurent, un programme qui vise la réduction de la consommation des produits plastiques. Les adhérents à ce programme s'engagent à poser des gestes simples de sensibilisation et de mobilisation pour diminuer leur empreinte environnementale. Le Défi Saint-Laurent s'adresse à tous les organismes désirant mettre en valeur leurs actions visant à préserver la biodiversité du Saint-Laurent, celle-ci étant touchée par la problématique des microplastiques.


Webinaire 2 : Contamination du milieu

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Contamination de l’eau du fleuve par les toxiques – Myriame Lafrance, ECCC

Au cours du siècle dernier, l’urbanisation et les activités industrielles et agricoles ont généré une importante charge de substances toxiques qui se sont retrouvées dans les cours d’eau. Des métaux, des nutriments, des pesticides ainsi que d’autres contaminants émergents (ex. : PBDE) sont ainsi détectés dans l’eau à des concentrations parfois préoccupantes. Quatre stations de suivi servent à évaluer l’état de la qualité de l’eau du Saint-Laurent. La majorité des contaminants suivis sont à des niveaux plutôt stables voire faibles (seul le cuivre est préoccupant), et les retardateurs de flamme (PBDE) sont en constante diminution depuis 2010.

La qualité de l’eau des rivières Richelieu et Yamaska – La contamination par les toxiques – Denis Laliberté, MELCC

La mesure des contaminants à l’état de trace dans l’eau brute de deux stations de traitement de l’eau potable est utilisée pour faire le suivi de l’évolution temporelle des concentrations de BPC, de HAP, de PCDD/F et de PBDE dans l’eau des rivières Richelieu à Sorel-Tracy et Yamaska à Saint-Hyacinthe lors de la période 2001-2019.

Les toxiques dans les sédiments du Saint-Laurent – Magella Pelletier, ECCC

Les substances toxiques provenant des effluents industriels et urbains ont fortement contaminé les sédiments du Saint-Laurent depuis le début des années 1900. Le mercure, les BPC, les HAP, les dioxines et les furanes sont encore présents dans les sédiments de certains secteurs du fleuve malgré toutes les mesures d’assainissement prises par les différents gouvernements. Aujourd’hui, de nouveaux contaminants provenant principalement des effluents urbains viennent s’ajouter à la liste des substances préoccupantes pour la vie aquatique. Le monitorage et la surveillance des sédiments sont d’excellents outils de dépistage à utiliser pour conserver l’intégrité du fleuve Saint-Laurent.

Assainissement 2.0 : un grand chantier pour améliorer la santé du Saint-Laurent – Jean Paquin, Réseau Environnement

Réseau Environnement et Stratégies Saint-Laurent ont lancé en 2020 l’initiative Assainissement 2.0 qui vise à bien identifier les enjeux importants pour améliorer nos écosystèmes aquatiques, moderniser nos installations de traitement des eaux usées municipales et réduire la pollution diffuse provenant du milieu agricole. Des sommes importantes doivent être consenties à cet effet au cours de la prochaine décennie, et il est important de bien faire les choses. Des groupes de travail rassemblant des spécialistes de tous les milieux ont été conviés à participer à cette réflexion. La présentation fera un tour d’horizon des constats et des orientations mises de l’avant.


Webinaire 3 : Contamination du milieu (suite)

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La contamination des poissons d’eau douce par les toxiques dans le fleuve Saint-Laurent – Denis Laliberté, MELCC

La mesure de contaminants comme le mercure, les BPC, les dioxines et furanes et les PBDE dans les poissons capturés à des intervalles de trois à cinq ans est utilisée pour suivre l’évolution de leur contamination dans le fleuve Saint-Laurent au cours de la période 1995-2019.

Qualité physicochimique et bactériologique des eaux douces du fleuve : sites potentiels de baignade et grandes masses d’eau – Caroline Anderson, MELCC

Deux indicateurs suivis par le MELCC permettent d’évaluer la qualité physicochimique et bactériologique des eaux douces du fleuve. Le suivi des sites potentiels de baignade suggère que la qualité bactériologique de l’eau est grandement influencée par les rejets d’eaux usées non désinfectées de l’agglomération montréalaise. Le suivi des grandes masses d’eau permet de dresser un portrait similaire : les coliformes fécaux affichent des dépassements de critère fréquents, surtout en aval de Montréal. Bien que certains paramètres, comme la turbidité, présentent une dégradation depuis les années 1990, d’autres, comme le phosphore, suggèrent une amélioration.

Processus océanographiques : température, oxygène dissous et acidification – Peter Galbraith, MPO

Un indicateur résume les conditions océanographiques physiques et chimiques du golfe du Saint-Laurent et de l'estuaire. Pour le golfe, il décrit la température des trois couches, soit la surface, la couche intermédiaire froide et les eaux profondes, ainsi que les conditions hivernales de glace. Pour l'estuaire, les conditions hypoxiques et l'acidité des eaux profondes sont considérées.

Caractérisation des eaux riveraines du fleuve Saint-Laurent – Sophie Lacoursière, Comité ZIP Les Deux Rives

Le projet de caractérisation des eaux riveraines du fleuve Saint-Laurent vise à répondre à la problématique du manque de données disponibles sur la qualité de l’eau le long des rives du fleuve. L’objectif du projet est d’identifier les sources et la dynamique des polluants provenant des affluents et des villes riveraines du fleuve en zones peu profondes ainsi que l’aménagement d’accès sécuritaires au fleuve à des fins récréatives.

Webinaire 4 : Ressources biologiques en eaux douces

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Composition des milieux humides en eau douce – Guy Létourneau et Martin Jean, ECCC

L’indicateur de la superficie des milieux humides en eau douce a été modifié depuis 2014 pour incorporer quatre aspects : la pression anthropique directe sur la superficie des milieux humides, la dynamique interne des milieux humides, la diversité des habitats humides et la protection des milieux humides contre des agents stressants externes. Les secteurs des îles de Boucherville et du lac Saint-Pierre ont été examinés durant une période s’échelonnant des années 1970 à 2019. L’état général et la tendance la plus récente des milieux humides de ces secteurs seront présentés.

Les communautés de macroinvertébrés benthiques du fleuve Saint-Laurent et l’influence des polluants agricoles – Andrée Gendron, ECCC

On appelle « macroinvertébrés benthiques » l’ensemble des insectes, des mollusques et des vers résidant au fond des lacs et des rivières. Ces organismes aquatiques peuvent être utilisés pour déterminer si les conditions environnementales sont bonnes ou montrent des signes de perturbation. Selon les travaux de biosurveillance réalisés par les scientifiques d’Environnement et Changement climatique Canada entre 2004 et 2018, l’état des communautés de macroinvertébrés benthiques du fleuve Saint-Laurent variait d’« intermédiaire » à « mauvais », suivant un gradient de dégradation augmentant de l’amont (lac Saint-François) vers l’aval (lac Saint-Pierre). Au lac Saint-Pierre, la plupart des communautés de macroinvertébrés riveraines montraient des caractéristiques typiques de communautés exposées aux pesticides.

Suivi des plantes exotiques envahissantes des milieux humides du Saint-Laurent – Yann Arlen-Pouliot, MELCC

Le réseau de suivi des plantes exotiques envahissantes (PEE) des milieux humides du Saint-Laurent vise à dresser le portrait de la répartition et de l’abondance des principales PEE et à évaluer leur évolution dans le temps. S’appuyant sur la collaboration des collectivités (comités ZIP principalement), ce réseau de suivi, qui s’étend de la frontière américaine jusqu’à l’estuaire maritime, s’intéresse aux PEE suivantes : alpiste roseau, butome à ombelle, châtaigne d’eau, hydrocharide grenouillette, myriophylle à épis, renouée du Japon, roseau commun et salicaire commune. Les données recueillies de 2008 à 2014 montrent que le niveau d’envahissement est « moyen » dans la plupart des secteurs, sauf dans le secteur de Montréal, où le niveau d’envahissement est « élevé ». Pendant cette période, l’indice d’abondance est demeuré globalement stable pour chaque PEE et dans chaque secteur. Seul le roseau commun a vu son indice d’abondance augmenter de manière importante dans les milieux humides étudiés. La salicaire commune est la PEE la plus fréquemment observée, alors que l’alpiste roseau est celle dont l’indice d’abondance est le plus élevé.

Connectivité des habitats au lac Saint-Pierre – Louise Corriveau, Comité ZIP du lac Saint-Pierre

La connectivité des habitats est une grande problématique. Les rives du lac Saint-Pierre se voient inondées annuellement, et des centaines de cours d’eau s’y jettent. Plusieurs obstacles nuisent à la circulation de la faune aquatique et empêchent sa reproduction. Une cohabitation des activités anthropiques et de la faune est possible; voici quelques solutions.

Webinaire 5 : Ressources biologiques en eaux douces et marines

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Suivi des espèces animales envahissantes d’eau douce – Olivier Morissette, MFFP

Parmi les menaces à la biodiversité et à l’intégrité biotique des écosystèmes, la présence d’espèces exotiques envahissantes s’impose comme une menace importante. Les dernières décennies ont été marquées par une accélération globale du taux d’introduction d’espèces aquatiques envahissantes, et le territoire québécois ne fait pas exception. Cette présentation dressera un historique et un portrait de la situation des espèces aquatiques envahissantes au Québec, particulièrement dans le Saint-Laurent, et abordera les perspectives envisagées dans la lutte contre ces espèces.

Suivi de la population de bars rayés du fleuve Saint-Laurent – Éliane Valiquette, MFFP

Presque 20 ans après sa réintroduction dans le fleuve Saint-Laurent, le bar rayé recolonise tranquillement l’écosystème du Saint-Laurent. Jusqu’ici, l’espèce s’est montrée résiliente et les plus récents suivis sont encourageants. Deux frayères sont maintenant connues et différents indicateurs suggèrent que la population est sur la voie du rétablissement.

État des communautés de poissons des eaux douces et saumâtres du Saint-Laurent – Yves Paradis, MFFP

Plus de 80 espèces de poissons fréquentent les eaux douces et saumâtres du fleuve Saint-Laurent, et l’état de ces stocks de poissons est complexe à évaluer. Cette présentation dresse un portrait actualisé de l’état des connaissances sur les communautés de poissons et sur les habitats aquatiques du Saint-Laurent, qui permet de se prononcer sur l’évolution de ces composantes au cours des 25 dernières années. L’analyse de différents indicateurs met en lumière des constats parfois très différents entre les espèces et les secteurs.

État de la population du grand héron – Enjeux et prochaines étapes au sein du PASL – Philippe Thomas, ECCC

L’étude des populations du grand héron à deux sites de suivi du corridor fluvial du Saint-Laurent a démontré une diminution moyenne de plusieurs contaminants mesurés dans leurs œufs depuis 1991. De manière à pouvoir augmenter la couverture spatiale et temporelle de l’évaluation de ces contaminants, une nouvelle approche participative, impliquant plusieurs nations innues du Québec, est proposée. Un nouvel indicateur, le goéland argenté, est suggéré de façon à pouvoir tisser des liens entre l’état du Saint-Laurent, l’état des Grands Lacs et l’état de la santé humaine, qui en dépend.

Webinaire 6 : Ressources biologiques en eaux marines

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Suivi des communautés de phytoplancton, d’algues toxiques et de zooplancton de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent – Marjolaine Blais et Michel Starr, MPO

Un suivi sur 20 ans des communautés de phytoplancton et de zooplancton de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent permet de constater que leur état global est resté plutôt stable durant la période 2013-2017. Bien que très variables, la biomasse du phytoplancton et sa composition n’ont pas montré d’anomalies marquées au cours de cette période récente. En revanche, la biomasse du zooplancton a légèrement diminué au cours de cette période et sa composition est en changement, ce qui pourrait avoir des répercussions sur le réseau trophique. Pour leur part, les floraisons d’algues toxiques ont été moins fréquentes au cours de la période 2014-2017 que lors des cinq années précédentes. Dans le cadre de la présentation, les indices seront également mis à jour en fonction des données les plus récentes (2018-2019).

Les oiseaux marins comme bioindicateurs de l’écosystème du golfe du Saint-Laurent – Jean-François Rail, ECCC

La dynamique des populations d’oiseaux marins est le reflet de l’intégrité et de la santé de l’écosystème marin du Saint-Laurent. Tant l’évaluation des tendances des populations chez cinq oiseaux marins nichant sur la côte nord du golfe du Saint-Laurent, que l’analyse de la situation du fou de Bassan au Québec (taille et tendance de la population, taux de reproduction), permettent de juger que le statut de ces indicateurs est actuellement « intermédiaire ». Dans le premier cas, la situation est demeurée la même, dans l’autre, on observe une légère amélioration par rapport au dernier constat quinquennal.

État de la population du béluga – Véronique Lesage, MPO/APC

Le béluga du Saint-Laurent, une population en voie de disparition au Canada, est en déclin depuis environ 20 ans. Plusieurs menaces de nature climatique ou anthropique ont été identifiées et pourraient être en cause. Ces dernières seront abordées.

Intervention ciblée pour lutter contre l’établissement et la dispersion d’un tunicier envahissant, l’ascidie jaune – Aglaé Poirier, ZIP des Îles-de-la-Madeleine

Les Îles-de-la-Madeleine ont vu l’ascidie jaune apparaître sur leur territoire en 2006. À la suite d’un monitorage annuel, le MPO a observé en 2013 que les quantités de ce tunicier étaient devenues particulièrement inquiétantes. Ces observations se sont confirmées lors de plongées exploratoires. Plusieurs acteurs locaux, dont le Comité ZIP des Îles, ont alors mis sur pied un projet pour nettoyer des quais à Cap-aux-Meules et éviter la propagation de ce tunicier envahissant dans l’archipel. La présentation porte sur les différentes techniques utilisées lors des interventions et sur les résultats du projet. Une mise à jour de l’état des populations d’ascidie jaune aux Îles-de-la-Madeleine et un aperçu des actions actuelles et futures du Comité ZIP des Îles pour lutter contre cette espèce aquatique envahissante seront présentés.