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Corridor Vert et Bleu pour le Richelieu

Contexte et description du projet

Voici un projet ambitieux à la mesure des défis qui l’attendent et des enjeux auxquels il s’attaque. La rivière Richelieu est un joyau de la biodiversité : plus de la moitié des espèces de poissons d’eau douce du Québec s’y retrouvent, dont la seule population mondiale de chevalier cuivré. On y a répertorié 43 espèces fauniques et 140 espèces végétales rares, soit le quart de toutes les espèces à statut précaire du Québec. Or, malgré des efforts ponctuels de restauration des rives, la qualité de l’eau et des habitats de cette rivière demeure grandement affectée par le développement urbain et par les pratiques agricoles qui ont cours dans son bassin versant.

Il s’agit donc de créer un « corridor écologique » sur l’ensemble du bassin versant, c’est-à-dire une bande de végétation continue sur les rives – arbres, arbustes et herbacées indigènes – qui puisse filtrer et ainsi réduire les sources de pollution diffuse tout en servant de corridor de déplacement pour la faune. Présentement, à peine 16 % du territoire du bassin versant se trouve en milieu boisé, un taux nettement inférieur au seuil critique de maintien de la biodiversité (30 %).

Résultats

Les zones sensibles à l’érosion, dans le bassin versant de la rivière Richelieu, ont été identifiées et cartographiées. L’information a été livrée aux partenaires du projet, ce qui a conduit à la réalisation d’ateliers et de rencontres visant à améliorer la collaboration entre les intervenants concernés par ce projet et à déterminer les zones d’intervention prioritaires. L’approche, basée sur la participation volontaire, a permis de réaliser diverses activités visant la création d’un corridor écologique, notamment la plantation d’arbres dans la bande riveraine et la formulation de recommandations pour améliorer la qualité des rives de la rivière Richelieu et des cours d’eau de son bassin versant. Une entente de conservation visant à pérenniser les aménagements riverains a aussi été concrétisée. Quant aux démarches d’acquisition de terrains et de servitudes, elles n’ont pas abouti, faute des outils administratifs nécessaires. Des inventaires fauniques ont également été effectués pour documenter la présence d’espèces fauniques à statut précaire, notamment le chevalier cuivré (menacé) et la tortue des bois (vulnérable).

Dans la prochaine phase du Plan d’action Saint-Laurent, le projet sera d’abord réexaminé pour déterminer les outils et canaux permettant d’optimiser les retombées des ressources investies, toujours dans le but d’améliorer les écosystèmes, et en utilisant comme fil conducteur le cours d’eau, de sa source jusqu’au grand fleuve.

Consultez le dépliant explicatif du projet (formats disponibles: PDF, HTML).

Ministères participants

Gouvernement du Canada

  • Environnement et Changement climatique Canada
  • Pêches et Océans Canada
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada

Gouvernement du Québec

  • Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
  • Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
  • Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
  • Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire